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VorgehengegenHassreden im Internet
Agir contre les discours dehaine sur Internet
Agire contro l’istigazioneall’odio in Internet
TANGRAM 35
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6/2015
| Urs Güney | «MissbräuchlicheMeldungenmüssenuns gemeldet werden»
«Segnalateci i contenuti inappropriati»
Spesso si trovano contenuti razzisti inFace-
book. Secondo Eva-Maria Kirschsieper,
Head
of Public Policy
di Facebook per la Germania,
l’Austria e la Svizzera, i contributi segnalati
mediante l’apposito link vengono esamina-
ti dai collaboratori della società ed eliminati
se violano le condizioni d’uso. Le incitazioni
all’odio razziale infrangono infatti gli stan-
dard della comunità di Facebook. Di regola
i contenuti problematici sono cancellati in
breve tempo. Se unutente contravviene ripe-
tutamente agli standard appena citati, il suo
profilo viene bloccato; se un profilo è esclu-
sivamente finalizzato a diffondere istigazio-
ni all’odio, il blocco è immediato. Facebook
non esegue tuttavia autonomamente ricer-
che di contenuti razzisti, ma dipende dalle
segnalazioni degli utenti. La società collabora
inoltre con organizzazioni della società civile
per impedire che il proprio social network di-
venti uno strumento per la propagazione di
ideologie razziste. Non tutto in Facebook è
pubblico, afferma Eva-Maria Kirschsieper, ma
ogni persona è liberadi scegliere con chi con-
dividere i propri contributi. Facebook coopera
con le autorità di perseguimento penale su
richiesta di queste ultime. Malgrado sia una
piattaforma per il libero scambio di opinioni
che intende consentire alle persone di discu-
tere di argomenti che stanno loro a cuore, la
rete sociale non può essere strumentalizzata
per atti dimobbingeperdiffonderemessaggi
razzisti, conclude Eva-Maria Kirschsieper: su
questi aspetti, Facebookhaquindi postodelle
restrizioni alla sua filosofia aziendale estre-
mamente liberale.
Intervista a cura di Urs Güney, giornalista indipendente.
«Il faut nous signaler les contenus
illicites»
Les contenus racistes sont récurrents sur
Facebook.
Tangram
a interrogé Eva-Maria
Kirschsieper, responsable des relations pu-
bliques de la plate forme pour l’Allemagne,
l’Autriche et la Suisse, à ce sujet. Elle explique
que les contenus signalés par les utilisateurs
sont évalués par les collaborateurs Facebook.
Les messages sont supprimés s’ils violent les
conditionsd’utilisationde laplate forme com-
munautaire, notamment s’il s’agit de mes-
sages de haine à contenu raciste. En règle
générale, les contenus problématiques sont
rapidement effacés. Si la personne récidive,
son profil est bloqué. C’est aussi le cas, sans
préavis, si l’on remarque que le profil a été
spécialement créé pour diffuser desmessages
dehaine. Facebookne fait pas proactivement
la chasse aux contenus racistes et est tribu-
taire des signalements de contenus illicites.
Les responsables du réseau social collaborent
également avec différentes organisations de
la société civile, afin d’éviter que le réseau
ne propage d’idéologie raciste. Madame
Kirschsieper explique que tout n’est pas pu-
blic sur Facebook et que chaque utilisateur
peut décider qui peut avoir accès à ses publi-
cations. Elle souligne toutefois que Facebook
peut supprimer les contenus interdits portés
à sa connaissance même s’ils sont destinés à
des groupes fermés et que le réseau coopère
en outre sur demande avec les autorités pé-
nales. Enfin, Madame Kirschsieper souligne
que Facebook est uneplateforme régiepar la
liberté d’expressionqui doit permettre à tout
un chacun de discuter de ses préoccupations.
Une approche très libérale dont le réseau se
détache le cas échéant, car il ne doit pas être
utilisé pour harceler des gens ou diffuser des
contenus racistes.
Propos recueillis par Urs Güney, journaliste indépendant.