Résumé de l’article
«Missbräuchliche Meldungen müssen uns gemeldet werden» (allemand)
Auteur
Propos recueillis par Urs Güney, journaliste indépendant.urs_gueney@gmx.ch
Les contenus racistes sont récurrents sur Facebook. Tangram a interrogé Eva-Maria Kirschsieper, responsable des relations publiques de la plate forme pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, à ce sujet. Elle explique que les contenus signalés par les utilisateurs sont évalués par les collaborateurs Facebook. Les messages sont supprimés s’ils violent les conditions d’utilisation de la plate forme communautaire, notamment s’il s’agit de messages de haine à contenu raciste. En règle générale, les contenus problématiques sont rapidement effacés. Si la personne récidive, son profil est bloqué. C’est aussi le cas, sans préavis, si l’on remarque que le profil a été spécialement créé pour diffuser des messages de haine. Facebook ne fait pas proactivement la chasse aux contenus racistes et est tributaire des signalements de contenus illicites. Les responsables du réseau social collaborent également avec différentes organisations de la société civile, afin d’éviter que le réseau ne propage d’idéologie raciste. Madame Kirschsieper explique que tout n’est pas public sur Facebook et que chaque utilisateur peut décider qui peut avoir accès à ses publications. Elle souligne toutefois que Facebook peut supprimer les contenus interdits portés à sa connaissance même s’ils sont destinés à des groupes fermés et que le réseau coopère en outre sur demande avec les autorités pénales. Enfin, Madame Kirschsieper souligne que Facebook est une plateforme régie par la liberté d’expression qui doit permettre à tout un chacun de discuter de ses préoccupations. Une approche très libérale dont le réseau se détache le cas échéant, car il ne doit pas être utilisé pour harceler des gens ou diffuser des contenus racistes.