Résumé de l’article
«Im Fussball gibt es Rassismus, Diskriminierung und Fremdenfeindlichkeit, weil es sie in der Gesellschaft gibt». Drei Fragen an den Schweizer Internationalen Fabio Celestini» (allemand)
Est-ce que vous avez déjà été, au cours de votre carrière sportive, victime ou témoin de racisme ou de discrimination ?
Hormis des insultes, je n’ai personnellement jamais eu de problèmes dans les stades. En dehors du match cependant, j’ai effectivement dû lutter contre certaines discriminations, de nature plutôt xénophobe. Par contre, certains de mes coéquipiers noirs ont eu des épisodes de racisme très désagréables. Cela reste une réalité.
Comment définiriez-vous le racisme ou la discrimination dans votre sport ?
Le football n’est qu'un miroir de la société dans laquelle nous vivons. Dans le monde du football se croisent des hommes très puissants (président, dirigeants, propriétaires) et des personnes venant de milieux très sensibles (joueurs, supporters, bénévoles, etc.). Toutes les couches sociales sont présentes dans cette même institution. Il est normal de retrouver les problèmes de la vie de tous les jours à l’intérieur d’un stade, dans un club ou dans une équipe. Le racisme, la discrimination et la xénophobie sont présents dans le football car ils sont présents dans la société. Mais le football est aussi un magnifique outil de lutte contre la discrimination, car les équipes sont aujourd’hui composées de joueurs de nationalités et religions diverses. Je constate qu’à l’intérieur des équipes, entre coéquipiers, les relations sont plutôt bonnes et l’intégration des différences bien gérée.
Quelle(s) mesure(s) devrai(en)t être mise(s) en place pour mieux lutter contre le racisme dans le sport ?
Éduquer, sensibiliser et communiquer partout où c’est possible et dès le plus jeune âge, telles devraient être les mesures à mettre en place pour mieux lutter contre le racisme dans le sport. Les écoles devraient avoir un programme scolaire pour discuter de cette problématique. Le sport, lui aussi, doit s’y consacrer.