Résumé de l’article
«Neue Dynamik im Religionsunterricht» (allemand)
Auteure
Judith Stofer, diplômée en théologie et en gestion culturelle, travaille comme journaliste RP. Depuis 2011, elle est membre du Grand Conseil zurichois.
jstofer@gmx.ch
En Suisse, l’enseignement religieux est loin d’être uniforme : l’éventail va des cantons qui ne proposent pas de cours de religion à ceux où l’enseignement confessionnel est de rigueur en passant par des solutions intermédiaires.
Les différences sont de taille et ne concernent pas seulement le volume horaire consacré aux cours de religion et les années d’école concernées mais aussi le caractère obligatoire, facultatif ou mixte des cours de religion. Ainsi, dans le canton de Genève, l’école obligatoire ne comporte pas d’enseignement religieux. On y enseigne par contre des matières appelées « Citoyenneté » ou encore « Vivre ensemble et exercice de la démocratie », peu évocatrices en Suisse alémanique. Dans le canton d’Obwald, c’est l’opposé : l’enseignement confessionnel fait partie intégrante du programme scolaire dès la deuxième année de l’école primaire et pendant les trois années du secondaire. Il est assuré par les instances religieuses. De nombreux cantons fonctionnent avec des formes mixtes comprenant un enseignement religieux étatique et des créneaux réservés pour les cours confessionnels facultatifs.
Le canton de Zurich fait office de franctireur depuis qu’il a introduit, pendant l’année scolaire 2011-2012, une matière obligatoire intitulée « Religion et culture » hors du cadre défini par le plan d’études (Lehrplan21). Cet enseignement religieux neutre vise essentiellement à transmettre des connaissances de base sur les différentes religions du monde – judaïsme, christianisme, islam, hindouisme et bouddhisme. Son objectif est de donner aux élèves les clés pour aborder la question des religions et des traditions.